LE Concours (suite et fin)

Il m’a fallu plusieurs jours pour reprendre mes esprits après le résultat de la Compétition.

Plus que jamais, je pense qu’il est stupide de comparer des pianistes entre eux. comment distinguer une interprétation d’un concerto nr 3 de Rachmaninov et du 2e de Brahms ? Liszt disait que les concours étaient pour les chevaux. Comme beaucoup de mélomanes, je n’ai pas approuvé le classement. A mon humble avis, deux finalistes sortaient du lot: le japonais Masaya Kamei et le russe Sergey Tanin. Mais ce n’est que mon modeste avis. comme me le disait un membre du jury d’un Concours irlandais, Je suis d’accord avec la moitié du résultat. Un autre ajoutait: changez le jury et vous aurez des surprises. Ce qui ressort curieusement est la cote favorable des candidats passés par la Chapelle…On ne peut l’ignorer . Celle-ci serait la clé pour accéder au podium ou serait le super conservatoire mondial ! Je crains que cette réputation ne soit négative pour Bruxelles. Je dois ajouter à mon propos que je n’avais reçu que des tickets pour deux soirées sur six. Je suis heureux de la troisième place de Valère Burnon. Mais depuis que je participe aux concours internationaux, j’ai remarqué que le candidat local recevait toujours un petit coup de pouce du jury, ceci de toute bonne foi. C’est inévitable. Alors, soyons heureux pour notre candidat belge .

Je suis étonné que les journalistes ne reçoivent pas un exemplaire de la partition de l’imposé. Cela eut été très instructif. Même s’ils ne lisent pas une partition !

Chaque édition du Reine Elisabeth suscite des réactions de tout bord. C’est la preuve qu’il se porte bien. Mais cette année laissera quelques questions sans réponse.