Festival Enesco (suite)

Le London Symphony Orchestra se produit ici pour la deuxième fois . Sa venue était très attendue. C’est un des grands orchestres européens. Ce soir encore, il est dirigé par GIANANDREA NOSEDA.

Au programme « Vox Maris » op. 31 de George Enesco. Il est normal et souhaitable que les pauvres de ce compositeur roumain soient mises à l’honneur dans son pays, dans son Festival. »

« Vox Maris » est une composition écrite pour grand orchestre et Choeurs. Ce soir , le Choeur académique de la radio roumaine était à l’honneur. Un soliste :le ténor Cosmin Ifrim. Il n’avait que quelques mesures à chanter. C’était mieux ainsi. La partition d’ Enesco est vraiment intéressante , je n’ai pas de style particulier à lui attribuer mais heureusement que ce Festival existe car nous n’entendons pas souvent cette oeuvre, d’ailleurs toutes les compositions d’ Enesco. Au même programme, « The Hidden Place » de I,ain Bell, un cycle de chants pour soprano et orchestre. Une oeuvre que je découvre et je n’oserai pas émettre une opinion après une première audition. La soprano est Diana Damrau, c’est une très belle voix qui défend ce cycle avec talent et conviction.

Mais voici deux soirées que je vois GIANANDREA NOSEDA à la direction et je me demande si l’orchestre a vraiment d’un chef. Oui, il bat la mesure . Oui, il gesticule, mais pourquoi ? C’est une déception.

Marc Castelain, Bucarest 3 septembre 2019